Mécénat Public Privé fête ses 3 ans !

ER et AD

Mécénat Public Privé fête son troisième anniversaire !

Pour l’occasion, Andrea Desantis, cofondateur de Mécénat Public Privé, pose trois questions à Edouard Rappaz, à propos de l’aventure MPP.

Mécénat Public Privé fête son 3ème anniversaire. Ces trois années sont passées en deux temps, trois mouvements, j’imagine ?

Tout à fait ! L’aventure Mécénat Public Privé, commencée en mars 2021, fut d’abord un triple saut dans l’inconnu : j’ai créé l’Entreprise, à mon compte, en pleine période Covid et dans un nouvel environnement professionnel.

En mars 2024, si l’entreprise demeure haute comme trois pommes, voici son bilan en trois points :

  1. Plus d’une vingtaine d’acteurs publics ou d’intérêt général accompagnés
  2. Plus d’un million d’euros collectés pour ces structures
  3. Plus d’une centaine d’élus locaux formés aux fondamentaux et outils du mécénat

C’est trois fois rien mais ce bilan reflète la capacité de Mécénat Public Privé à mobiliser les acteurs publics traditionnels, les institutionnels et les partenaires privés. En somme, c’est comme mettre un panier à trois points pour l’intérêt général et généreux.

Ah, « l’intérêt général et généreux » ! Même si l’expression est en quatre mots, comment définis-tu ce fameux concept ?

Saint-Exupéry expliquait que « la grandeur d’un métier est peut-être avant tout d’unir des Hommes ». C’est l’essence de Mécénat Public Privé, dont l’objet est de créer des liens et faire progresser le sort collectif. Vaste programme !

Dans un contexte en plus où, d’un côté, l’intervention de la puissance publique, malgré une dette de plus de 3 000 Md €, est régulièrement critiquée – car bien trop dispersée à mon goût -, et, de l’autre, la pression fiscale est la plus élevée parmi les pays de l’OCDE, nous faisons le pari d’associer les acteurs privés à des projets publics à forte valeur ajoutée.

Mécénat Public Privé est alors mon cheval de Troie pour m’impliquer dans la Société et exploiter, à mon niveau, la conjugaison féconde de l’idéalisme et du réalisme. En ce sens, mon Entreprise ne constitue qu’une étape de mon engagement.

Tu parles d’une étape. Est-ce à dire alors que l’amour dure vraiment trois ans ?

Mécénat Public Privé est, en réalité, un prétexte. En parallèle de cette formidable activité, j’enseigne, par exemple, avec un immense plaisir à l’Université en politique et gestion publiques (finances publiques, politique économique, droit constitutionnel, etc.). De plus, avec des amis et experts (hauts fonctionnaires, économistes, diplomates, etc.), nous lançons Horizons 360, pour former les Talents des entreprises aux enjeux contemporains.

Aussi, j’aspire toujours avec délice à élargir mon champ d’action. Je réfléchis en ce sens à une prochaine aventure personnelle et professionnelle, que j’aimerais aussi gourmande que chez Troisgros, aussi éclatante que les Trois Mousquetaires et aussi étonnante que les Trois Grâces de Botticelli.

En attendant cette riche perspective, je souhaite un très beau troisième anniversaire à Mécénat Public Privé !

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